Que ce soit sur l'eau, dans les airs ou sur la route, il y a un point commun pour circuler : Il faut passer des examens. Nino raconte son expérience et son parcours pour obtenir son brevet de voile.
Nino est attiré par l'eau depuis son enfance. Le voilier sur le lac de Thoune ainsi que le yacht de son père l'ont incité à passe l'examen de voile. "Comme j'avais déjà acquis beaucoup d'expérience pratique en haute mer grâce à différentes croisières, il a toujours été clair que je voulais passer l'examen de voile." Déterminé, Nino voulait ensuite d'attaquer à l'examen de bateau à moteur. Et ce, le plus rapidement possible.
Pour obtenir leur permis de conduire, les conducteurs de bateaux à moteur ou de voiliers doivent d'abord passer un examen théorique, avant d'être testés sur toute la ligne par les experts des offices cantonaux de la navigation. Même après le feu vert de l'examen théorique, l'expert parle clairement : "Vous avez certes réussi l'examen. C'est maintenant que vous devez prouver que vous savez aussi conduire un bateau !"
D'abord, la théorie
Tout a commencé il y a environ trois semaines. Une fois la demande déposée et l'inscription à l'examen théorique effectuée, la date de l'examen théorique est fixée. Nino s'est préparé rapidement et facilement à l'examen théorique grâce au cours en ligne de BoatDriver, qui a fait ses preuves. L'examen a eu lieu au centre d'examen de la circulation SVSA à Thoune. "J'étais soulagé et très heureux d'avoir réussi l'examen, car mon temps d'apprentissage effectif était assez court", sourit Nino.
Obtenir son permis de voile en une semaine
Dès la réussite de l’examen théorique, il est allé directement sur l'eau. Pour la préparation pratique, Nino a suivi le cours de base de cinq jours pour les "novices en voile" à l'école de voile de Neuhaus, sur le lac de Thoune. Pendant les cinq jours de cours préparatoires à l’examen, il a appris les bases : météorologie, comportement en cas d'urgence, réglage du bateau, navigation simple, automatismes dans le maniement du bateau, manœuvres de port sous voile, manœuvres dans un espace restreint, préparation à la tempête et tactique, manœuvres d'homme à la mer, utilisation des moteurs hors-bord, gestion de l'équipage, communication à bord, réalisation de briefings. "Bien sûr, nous avons aussi appris les différents nœuds et le lancer de ligne."
Manque de vent le jour de l'examen
L'examen pratique a eu lieu un vendredi matin. Le début de l'examen était fixé à 9 heures. L’heure du rendez-vous était déjà à 07h00. Il y avait donc suffisamment de temps pour "naviguer" et préparer le bateau. L'examen s'est déroulé en compagnie d'un autre candidat. Peppe et Sämi, les deux moniteurs de conduite, ont donné leurs derniers conseils. "La mise en voile a été utile et il y avait encore suffisamment de vent à ce moment-là", indique Nino. Lorsque l'expert est arrivé, à 8h30, le vent est devenu de plus en plus faible et la décision a été prise de commencer l'examen par des questions théoriques.
L'expert qui a fait passer l'examen pratique a alors testé une nouvelle fois en profondeur les connaissances théoriques acquises. "Le pouls a alors un peu augmenté, car les questions n'étaient pas tout à fait sans intérêt." Les questions portaient notamment sur le mouillage, la situation météorologique générale, la connaissance des lieux sur le lac, la sécurité sur le bateau (bateau en détresse, bateau incapable de manœuvrer, état du bateau). Ensuite, les questions portaient sur les nœuds : nœuds de croix, ponton de Roring, ponton d'écoute, jetée de mât, etc. "Chaque élève devait montrer quatre des huit nœuds. Cela vaut la peine de bien apprendre les nœuds."
Après la partie théorique, le moment de la pratique était venu. Dès le début, il était clair qu'il y avait peu de vent, ce qui représente un grand défi pour une épreuve de ce type. Le groupe a néanmoins quitté la bouée pour les manœuvres pratiques. Il a d'abord fallu montrer "le cercle de manœuvres", puis "la navigation au demi-vent", et enfin virer de bord autour de la bouée. Le vent ayant faibli et la force du vent étant inférieure aux deux Beaufort requis, l'épreuve a été interrompue, mais a pu reprendre après une pause d'une demi-heure.
"J'ai alors passé la partie restante de l'examen : il y avait notamment la manœuvre 'homme à la mer'", poursuit Nino. Après de nombreuses manœuvres et 45 minutes d'examen pour Nino, c'était au tour du candidat suivant.
Alors, réussite de l'examen ? Nino se posait la question en regagnant la rive. "Nous avons remis le bateau à quai et l'expert m'a annoncé que j'avais réussi l'examen ! J'en étais follement heureux !"
Bilan
L'objectif principal de l'obtention du permis de navigation est de savoir piloter un bateau en toute sécurité, dans toutes les conditions météorologiques, et de réagir correctement en cas de difficultés inattendues, par exemple en cas de démâtage. Il faut également maîtriser la mise à la voile, la remontée de la voile, l'accostage, la descente, le virement de bord et l'empannage. Les exercices sont tous intéressants, car aucune manœuvre ne ressemble à une autre. "La formation est variée, et apprendre comment le bateau se déplace, comment il s'incline et gîte est intéressant et très amusant. Comme il y avait peu de vent, il était difficile de présenter les manœuvres à la perfection. Le sous-répertoire d'examen était certes ennuyeux, mais on ne peut pas influencer la météo. Quoi qu'il en soit, je suis très heureux d'avoir mon brevet de voile en poche et je me réjouis de toutes les futures aventures en voile !" se réjouit Nino.
Nino a fait ses premières expériences de voile très tôt. Ici avec son Optimist sur le lac de Thoune.
Un beau souvenir ! L'Optimist sert aujourd'hui de lit de framboises dans le jardin de sa mère.
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